Pauline: la force tranquille...19/10/2006

Ils ont quitté les côtes atlantiques, leur Poitou et leur Vendée natales pour traverser la France et découvrir Nancy, mélange de « vieille ville » et de « ville neuve » qu’avait projeté Charles III.
C’est là, entre la Place Stanislas et le Parc de la Pépinière, que Pauline, la seconde fille de ces heureux parents, verra le jour, un certain 16 avril 1983.
Elle y a non seulement poussé son premier cri mais elle y a aussi vécu pendant plus de 20 ans. Cette ville, elle l’aime, elle en parle volontiers et y garde, fidèlement, des amis de toujours.

Pauline grandit et l’amour des mots, des livres grandit avec elle. Elle se définit comme « une littéraire dans l’âme », dévore les classiques et envisage même une carrière dans l’enseignement. Mais elle a l’impression de s’engouffrer dans une voie qui ne lui ressemble pas. Et puis la bonne parole maternelle et sa passion pour les sports lui indiquent un nouveau chemin, celui du journalisme sportif. Pourquoi pas, elle qui troque volontiers un Balzac contre un kimono, une raquette ou un Grand Prix de Formule 1.

Mais en 2004, ce parfait équilibre va changer. La santé de sa maman se dégrade, une fois de plus, sans prévenir. Beaucoup se seraient découragés, auraient fui mais chez les Ranger, on se bat, on fait face. Pauline et son papa, mais aussi Emilie l’aînée, se découvrent des liens encore plus forts qu’ils ne l’auraient imaginé. C’est sûrement grâce à cela que sa maman s’est vite remise, entourée de l’amour des siens.
Pour Pauline, c’est une révélation, celle qui tend à se dire que la vie est courte et qu’il faut en profiter. Alors elle quitte Nancy et traverse la Manche pour le Pays de Galles. Elle s’y construit une vie à elle, entourée d’Italiens ou d’Allemands.

A son retour, c’est à Paris qu’elle pose ses valises et qu’elle continue son chemin vers ce but qu’elle s’était fixée quelques années auparavant, devenir une grande journaliste…peut-être pas dans le domaine sportif, cependant !

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