Fourrures, cigares et autres mondanités.


Dés la sortie du métro Kléber, manteaux de fourrure et costumes chics s’empressent d’allumer une dernière cigarette avant de pénétrer le bâtiment. Un…deux… ce sont ces cinq armoires à glace qui accueillent les invités à l’entrée du Centre de Conférence internationale.
Ambiance seizième arrondissement : « Bonsoîîîr, comment allez-vous ma chère ? » peut-on entendre fuser dans l’écho de cet immense hall où se pressent chefs d’entreprise et autres mécènes avant de rejoindre la salle de projection.

Tout le monde chuchote et fait ses pronostics sur l’arrivée prévue de Michèle Alliot-Marie. On distingue sur le visage des membres de l’Association Aïna, inspectant la bonne mise en route de la soirée, une inquiétude mêlée d’excitation. La salle est pleine, chacun cherchant à se placer dans l’objectif des quelques photographes présents. Et les convives de soudainement se lever et d’entamer une salve d’applaudissements quand la ministre, engoncée dans un tailleur qu’on lui qualifierait de sobre mais élégant, fait son entrée. Elle s’assoit et la séance de projection peut enfin commencer.

Lorsque les lumières se rallument, on découvre le visage de celui qui commentait le court-métrage. C’est lui, Reza, ce photographe grand par sa renommée mais finalement, un tout petit homme, au teint mat et à la moustache fine. Il fait honneur à son pays, l’Iran, dans son costume traditionnel, d’un noir élégant, au charme discret.

D’un pas d’assoiffés, les convives se précipitent vers une salle majestueuse, aux plafonds ornés de moulures et de dorures. Les bouchons de champagne sautent, les assiettes s’entrechoquent, les hôtes virevoltent d’un invité à l’autre, les flashs ne cessent de surprendre.

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